Qui a tué mon père

Le temps des colères s’apaise. Celle du père et celle du fils. Et enfin, il devient possible de se voir, se reconnaître.

C’est beau comme le début d’un je t’aime.

Qui a tué mon père de Édouard Louis
Qui a tué mon père de Édouard Louis

Mais aussi le témoignage de la misère qui broie et avilit. Un réquisitoire contre les politiques qui stigmatisent les faibles et tailladent les aides sociales.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
"L'histoire de ton corps accuse l'histoire politique."

Docteur, j’ai un ami qui… : les réponses aux questions insolites et inavouables que vous vous posez

Un peu rigolo comme un livre à poser dans un coin du petit coin. Avec ces petits tracas inavouables et franchement désagréables.

Docteur, j'ai un ami qui...: Les réponses aux questions insolites et inavouables que vous vous posez de Mélanie Morin
Docteur, j’ai un ami qui…: Les réponses aux questions insolites et inavouables que vous vous posez de Mélanie Morin

Goût, odeurs, sécrétions, pellicules, champignons, tics et tocs… bienvenue dans le côté « un peu dégueu » du corps humain.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Tous ces petits et gros tracas ont un point commun : il n'est pas aisé d'en parler à votre médecin. Trop anodin, trop loufoque, trop intime... Pourtant, aucune question n'est trop ridicule pour être posée. Et aucun désagrément n'a le droit de vous gâcher la vie, sous prétexte qu'il se niche sous vos aisselles ou dans votre intestin.

Haleine, poux, gaz, sécrétions... Mélanie Morin, chroniqueuse au « Magazine de la santé » , sur France 5, a mené l'enquête au fond de vos estomacs, à la racine de vos cheveux, sous vos draps et jusque dans votre culotte. Elle a sollicité des médecins chevronnés pour répondre aux questions les plus embarrassantes que vous vous posez.

Sans tabou, cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui, un jour, ont eu envie de commencer une phrase par : « Docteur, j'ai un ami qui... » . Soyons honnêtes, des questions « délicates » , on s'en pose tous ! Grâce à ce livre, apprenez à mieux connaître votre corps, à dédramatiser et à vous décider à parler de votre souci, aussi gênant soit-il !

Émilie

C’est chou et horrible. C’est la guerre mondiale, la première, avec ses tranchées, la mort partout, les poux, la peur, les obus et la crasse.

Émilie de Aïssa Lacheb
Émilie de Aïssa Lacheb

Et il y a Émilie, une fillette de 10 ans, orpheline, qui fleurit les tombes.

C’est court. Une petite tranchée de poésie en enfer.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Nauroy, 1917, les Allemands occupent les restes du village détruit, le Cornillet et les monts de Champagne. La guerre fait rage sur le front ouest. De la mer du nord à la frontière suisse, tout n'est que ruines.

Dans cette désolation, Émilie, une orpheline de dix ans, sème des fleurs sur les tombes des soldats...

Farniente : le niçois

M’houis…

On suit Jacques Merenda dans le Nice des attentats. Une façon d’exprimer l’incompréhension et le désarroi ressenti suite aux attentats.

Farniente : le niçois de Joann Sfarr
Farniente : le niçois de Joann Sfarr

Un peu confus, souvent truculent, parfois drôle

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
En cet après-midi de 14-Juillet, Jacques Merenda dit « Le Niçois » n'aspire qu'à un moment de complicité avec son fils Christian Lestrival qui lui a succédé à la tête de l'hôtel de ville. Le feu d'artifice est pour lui l'occasion idéale. Mais la douce soirée d'été bascule en tragédie effroyable quand la promenade des Anglais est frappée par une attaque terroriste des plus sanglantes. Incapable de faire face aux scènes d'horreur auxquelles il vient d'assister, Le Niçois, impuissant et submergé par la violence de ses émotions, ne voit qu'une échappatoire : quitter sa ville sous peine de commettre l'irréparable...

Un western crépusculaire

Mon frère

Pas grand chose à dire sur mon frère, c’est beau… Mais.

Mon frère de Daniel Pennac
Mon frère de Daniel Pennac

Les incessantes références à Bartelby finissent par masquer ce frère dont Pennac n’arrive plus à s’approcher et ont fini, moi aussi, par me perdre.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Je ne sais rien de mon frère mort si ce n'est que je l'ai aimé. Il me manque comme personne mais je ne sais pas qui j'ai perdu. J'ai perdu le bonheur de sa compagnie, la gratuité de son affection, la sérénité de ses jugements, la complicité de son humour, la paix. J'ai perdu ce qui restait de douceur au monde. Mais qui ai-je perdu ?

Avec le corps qu’elle a…

Il est long et tortueux, le chemin de l’émancipation. Et laisser derrière soi ses blessures, le salaud, le manipulateur, le destructeur pour enfin vivre et se reconnaître, soi-même.

Avec le corps qu'elle a... de Christine Orban
Avec le corps qu’elle a… de Christine Orban

Et devenir ce que nous sommes

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Elle a vingt ans, et son premier roman vient d'être accepté par un éditeur.

Ce jour d'été, au bord de la mer, aurait dû être le plus heureux de sa vie, si Beau-Père ne l'avait pas réduite à un corps dont la beauté serait le seul atout. Debout, au-dessus d'elle, il lui avait lancé devant tous les invités : « Avec le corps qu'elle a, ça va être facile pour elle... » Ces mots vont fracasser son existence pendant des années et la mener au bord du gouffre.

Dans ce roman, Christine Orban explore, avec une grande sensibilité et des accents fitzgéraldiens, les « blessures invisibles » d'une jeune femme, et sa difficulté d'être elle-même dans un monde où triomphent les apparences et la domination masculine

Vers la beauté

C’est une histoire simple avec une construction plutôt subtile. Un roman sur les plaies qui mettent du temps à se refermer… si c’est possible. Une fuite dans l’attente d’une reconstruction espérée.

Il y a toujours un flottement quand on change de vie. Il faut prendre ses marques, comme les gens aiment à le dire. Antoine détestait ces expressions toutes faites ; il était prêt à tuer quiconque lui parlerait de refaire sa vie. Il devait trouver une façon d'aborder les relations humaines sous un angle différent. En d'autres termes, vivre en couple l'avait plongé dans une sorte de mécanique sociale, et il devait maintenant tout réorganiser. La déconvenue avec son ancienne étudiante en était l'exemple type. Antoine n'avait pas été particulièrement grossier ou imbu de lui-même, non, il avait simplement manqué de lucidité. La compréhension des autres, la lecture de leurs comportements, voilà sur quoi devrait travailler Antoine dans sa recomposition émotionnelle.
Vers la beauté de David Foenkinos

Mais de grâce, plus de notes de bas de pages, de grâce !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Le musée d'Orsay, à Paris, est une ancienne gare. Le passé dépose ainsi une trace insolite sur le présent. Entre les Manet et les Monet, on peut se laisser aller à imaginer les trains arrivant au milieu des tableaux. Ce sont d'autres voyages maintenant.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au musée d'Orsay. Personne ne connaît les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu'il vient d'éprouver. Pour survivre, cet homme n'a trouvé qu'un remède, se tourner vers la beauté. Derrière son secret, on comprendra qu'il y a un autre destin, celui d'une jeune femme, Camille, hantée par un drame

Tristesse de la terre : une histoire de Buffalo Bill Cody

Il est énervant l’Éric. Purée ce qu’il écrit bien, et en plus il est drôle, vraiment, très! Il se documente, démontre, dénonce. Et surtout, il écoute son histoire lui raconter ce qu’elle a à dire et il nous en transmet l’essence dans ses livres.

Tristesse de la terre : une histoire de Buffalo Bill Cody de Éric Vuillard
Tristesse de la terre : une histoire de Buffalo Bill Cody de Éric Vuillard

Mais – et même s’il a le bonheur de faire court – il en fait quand même des caisses. Misère !

Et là, il nous raconte Buffalo Bill Cody, Sitting Bull, la colonisation de l’Amérique du Nord, le Grand Show, les massacres indiens, les boucheries, le spectacle, la misère. La naissance, l’apogée et la chute… C’est puissant.

Éric Vuillard, c’est trop !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Alors, le rêve reprend. Des centaines de cavaliers galopent, soulevant des nuages de poussière. On a bien arrosé la piste avec de l'eau, mais on n'y peut rien, le soleil cogne. L'étonnement grandit, les cavaliers sont innombrables, on se demande combien peuvent tenir dans l'arène. C'est qu'elle fait cent mètres de long et cinquante de large ! Les spectateurs applaudissent et hurlent. La foule regarde passer ce simulacre d'un régiment américain, les yeux sortis du crâne. Les enfants poussent pour mieux voir. Le coeur bat. On va enfin connaître la vérité

Dans le ventre du loup

Un livre de mémoire, pour la (re)trouver et réussir à la construire. Comment réagir en apprenant, vingts ans plus tard, que sa cousine fut violée et tuée à l’age de neuf ans? Héloïse Guay de Bellissen part à sa découverte et plonge dans les archives judiciaires pour retrouver Sophie.

Dans le ventre du loup de Héloïse Guay de Bellissen
Dans le ventre du loup de Héloïse Guay de Bellissen

Le livre part dans le passé, revient, navigue dans le temps, bifurque et m’a perdu parfois. Un livre pour tuer l’Ogre sous le lit, à la recherche de l’apaisement.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
C'est un conte, un conte bien réel. Une jeune femme ouvre les archives du tribunal d'Annecy pour revenir sur le fait divers qui a détruit sa famille, trente ans auparavant. Pourquoi ne lui a-t-on jamais parlé de sa cousine Sophie, victime à 9 ans du « monstre d'Annemasse » ? Elle plonge dans son histoire comme on plonge dans la gueule du loup. Le loup qui la guette depuis l'enfance. Le loup qui a tué, jeune assassin dont la vie a été pulvérisée par un drame. Le loup qui agit silencieusement au sein de chaque famille. Héloïse fait oeuvre de vérité, met en images les mauvais rêves, revient dans la maison de vacances où les petites filles vivaient en dehors du temps des adultes.

Revisitant le mythe du Chaperon rouge, Héloïse Guay de Bellissen, dans son roman le plus ambitieux, décrit admirablement le monde noir et solaire de l'enfance, et redonne au fantôme d'une fillette existence, dignité et amour

Mortelle transparence

Ecrire un livre grand public sur la transparence des informations à l’heure numérique relève de la gageure. Les enjeux sont financièrement, politiquement, socialement, économiquement, individuellement, sociétalement (j’en passe) sont tellement vastes, importants, imbriqués et complexes qu’ils en deviennent abstraits tout en restant primordiaux.

Mortelle transparence de Denis Olivennes et Mathias Chichportich
Mortelle transparence de Denis Olivennes et Mathias Chichportich

Alors, à qui s’adresse ce livre qui tente de faire le tour de la question ? À toute personne un peu curieuse qui en ressortira fatalement dubitative. La vitesse des évolutions rend obsolètes les positions aussi rapidement que les spaghettis passent d’al dente à une bouillasse infâme.

Alors, autruche ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
La transparence devient totale. Nos déplacements, nos achats, nos goûts, nos maladies, nos échanges, nos conversations : rien n'y échappe. Au bureau, des entreprises expérimentent des dispositifs enregistrant les conversations de leurs employés.

Une opération « suspecte » sur votre compte ? Votre banquier a l'obligation de vous dénoncer à une cellule anti-fraude. Vous souhaitez en parler à votre avocat ? Un juge d'instruction l'a peut-être placé sur écoute. Pour un entretien d'embauche, une visite approfondie des réseaux sociaux - ah les photos sur Facebook ! - est devenu un préalable.

Bientôt notre ADN sera séquencé de manière à ce que nos maladies soient prévisibles : les médecins s'en félicitent, les assureurs se frottent les mains.

Quand, au diktat de la transparence, s'ajoutent les effets pervers du progrès technique, c'est toute notre vie qui bascule.

Peut-on encore inverser le cours des choses ? Sommes-nous condamnés à l'autodestruction de cette société de libertés que nous avons mis tant de siècles à constituer ?

Big Data : le nouveau visage de Big Brother ?

Denis Olivennes et Mathias Chichportich analysent cette marche forcée et inconsciente vers une société soumise aux injonctions souvent absurdes d'une prétendue modernité