Sexe et mensonges : la vie sexuelle au Maroc

Dans ce livre d’entretien sans tabous, Leïla Slimani donne la parole à des femmes qui ont eu (et ont parfois encore) bien des difficultés à s’épanouir sexuellement dans la société marocaine.

Sexe et mensonges : la vie sexuelle au Maroc de Leïla Slimani
Sexe et mensonges : la vie sexuelle au Maroc de Leïla Slimani

Ces portraits dépeignent une société machiste, conservatrice, islamique et patriarcale, où l’hypocrisie, l’argent et la discrétion sont les seules alternatives à l’abstinence hors mariage. Où l’hymen reste témoin de la virginité des femmes, condition quasi-requise pour un mariage.

Un livre qui peut donner à réfléchir bien au delà des frontières marocaines, à la vue des extrémismes politiques et religieux qui tentent de partout de régir le plaisir et de contrôler le corps des femmes, des homosexuels ou de toutes autres minorités.

Luz
Luz
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Sexe et mensonges, c'est la parole, forte et sincère, d'une jeunesse marocaine bâillonnée dans un monde arabe où le sexe se consomme pourtant comme une marchandise.

Les femmes que Leila Slimani a rencontrées lui ont confié sans fard ni tabou leur vie sexuelle, entre soumission et transgression. Car au Maroc, la loi punit et proscrit toute forme de relations sexuelles hors mariage, tout comme l'homosexualité et la prostitution.

Dans cette société fondée sur l'hypocrisie, la jeune fille et la femme n'ont qu'une alternative : vierge ou épouse.

Sexe et mensonges est une confrontation essentielle avec les démons intimes du Maroc et un appel vibrant à la liberté universelle d'être, d'aimer et de désirer

Libérées ! : le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale

En partant d’une chaussette sale, Titiou s’emballe. Mais ce qui pouvait ressembler à une colère d’hystérique (les femmes..!) se construit, s’argumente et se développe en un essai féministe et engagé. Un livre de vulgarisation et de démonstration brillant comme un carrelage sur Instagram!

Libérées de Titiou Lecoq
Libérées de Titiou Lecoq

Les évidentes inégalités sautent aux yeux comme les plus insignifiantes vicieuseries de la vie de tous les jours. Les petites merdasses quotidiennes comme les sempiternelles injustices médiatisées passent à la caisse, et la facture est salée comme le potage de la ménagère modèle.

Un livre drôle, militant et sérieux pour remuer les petits conforts machistes.

Mais diable, Titiou, pourquoi encore cette tranche de foie veau? Ce matin, alors que je lisais dans le bus, je suis tombé sur ces lignes qui m’ont rappelé cette fameuse photo O__O Ma tartine a bien failli remonter.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Un jour, je me suis demandé : pourquoi est-ce moi qui ramasse les affaires qui traînent ? Je n'ai trouvé qu'une seule réponse. Parce que je suis une femme qui vit avec un homme et deux enfants et que, conséquemment, les corvées, c'est pour ma gueule.

Être une femme, ce n'est pas seulement l'idéal de minceur et de cheveux qui brillent, c'est le souci permanent des autres et du foyer, c'est être sans cesse ramenée à la saleté, aux taches, à la morve. L'égalité serait déjà là, mais les femmes conservent la conviction intérieure qu'elles doivent s'occuper de tout et de tout le monde, et d'elles en dernier, s'il reste cinq minutes à la fin de leur triple journée.

Cette féminisation de la sphère privée implique une autre conséquence : l'espace public est toujours masculin. Peut-on se dire égaux quand la moitié de la population adapte ses vêtements en fonction des transports et fait attention à ne pas être seule la nuit dans la rue ? Et si le combat féministe devait encore et toujours se jouer dans la vie quotidienne de chacune et chacun, chez soi, dans sa propre maison, devant le panier de linge sale ? »

Ric-Rac

Un ado de campagne vivant dans un bled de vieux en compagnie de son père, un veuf inconsolable marionnettiste (celui qui fabrique, pas celui qui anime), raconte sa vie, sa famille et l’arrivée d’une maison SM dans le voisinage. Ça part dans tous les sens, c’est hilarant, juste et touchant.

Ric-Rac de Arnaud Le Guilcher
Ric-Rac de Arnaud Le Guilcher

Et en plus, la découverte de l’amour en la personne de Bessie, la fille des voisins. Mais bon, pas l’amour tendre et romantique évanescent qui emporte, plutôt celui qui fait mal comme un coup de pied dans le ventre et qui plie en deux.

Trop chou !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
S'appeler Jeanyf et courir. Courir après ses quatorze ans. Courir après son avenir. Courir après le fantôme d'Yvette, sa mère. Courir après Pierryf, son père, un doux dingue qui ne se remet pas de la mort de sa femme. Courir après les tisanes de Jackyf, son oncle herboriste et rebouteux. Courir après les visions de Soubirou, son cousin illuminé. Courir après les nouveaux voisins du gîte rural sadomaso. Cours, Jeanyf ! Cours !

Au lit citoyens ! : le manifeste contre la société de la mal-baise

10 commandements revendicatifs portés par une voix engagée qui brandit fièrement l’étendard d’une culotte libre, décomplexée, imaginative, sensuelle et non formatée!

Au lit citoyens ! : le manifeste contre la société de la mal-baise de Julia Palombe
Au lit citoyens ! : le manifeste contre la société de la mal-baise de Julia Palombe

En plus c’est drôle et plein de bon-sens!

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Réconcilier l'humain, le plaisir et la société est une urgence. L'orgasme est notre meilleure arme de construction massive pour un monde meilleur : l'amour est déclaré ! Je plaide pour un destin heureux : en avant, aime ! Le sexe, c'est beau, c'est chaud, c'est drôle, et même, c'est libérateur... faisons l'amour sans clichés. vivons, jouissons, réinventons-nous sans relâche...

Sous la forme des dix commandements, Julia palombe pousse un cri contre le sexe 2.0 qui tend à devenir notre standard amoureux. Un manifeste pour explorer les infinis plaisirs de l'amour dans une sexualité débarrassée de toute cette mal-baise marchande faite d'orgasmes précommandés, prémâchés, dénués de désir.

Liberté, égalité, sexualité

Avant, j’avais deux seins

Un sujet terrible pour un livre terrible! La maladie et l’humour pour un livre fort, remuant, profond et léger. Aucun paradoxe, pas d’oxymore. La vie est belle même si la maladie est souffrance.

Avant, j’avais deux seins de Delphine Apiou
Avant, j’avais deux seins de Delphine Apiou

Un livre qui passe le cancer à la moulinette du ridicule, du convenu, des sentiments et des espoirs.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans un tourbillon d'émotions, de rires et de larmes, Delphine Apiou en fait la chronique sans concession. Comment annoncer son cancer à sa famille («Papa, maman, devinette : qu'est-ce qui est rond et qui ne grossit que dans un seul sein ?»), comment le cacher à son banquier («Non, non, ça va, je suis juste un peu fatiguée... Je signe où pour le prêt ?»), comment résister aux réactions loufoques des copains («Fais voir ton nichon... Ouais, c'est moche, mais il t'en reste un autre.»), comment parler avec le corps médical («Il y a bien deux m à mammectomie ?»)... ? Surtout, Delphine Apiou aborde, sans détour, la question : la rencontre amoureuse est-elle compatible avec la reconstruction mammaire ?

Hilarant, débordant de verve et d'énergie, son livre clame que la vie continue malgré l'épreuve

Féroces

K.O.!
Féroces de Robert Goolrick m’a laissé complètement groggy!

Féroces de Robert Goolrick
Féroces de Robert Goolrick
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler.

C'étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l'esprit.

Les hommes préparaient des cocktails, des Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Sling, c'était la seule chose qu'ils prenaient au sérieux. Dans cette petite ville de Virginie, on avait vraiment de la classe, d'ailleurs on trouvait son style en lisant le New Yorker.

Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi : on ne parle jamais à l'extérieur de ce qui se passe à la maison. À la maison, il y avait des secrets. Les Goolrick étaient féroces